'aube avait laissé place à une journée qui se voulait ensoleillée pourtant assisse auprès d'un point d'eau, Diane semblait comme éteinte. Comme à son habitude la nuit courte qui avait été sienne avait été parsemé de cauchemar. Elle revoyait sans cesse son père au sol et l'arme encore fumante de sa sœur. Sœur qui la fixait avec ce regard haineux qu'elle détestait tant. Avant ça Diane aurait tout donné pour Anna avant ça. Même si elles n'avaient jamais été très complices, les deux sœurs semblaient pourtant s'entendre même si Anna était plutôt du genre absente et peu encline a faire des activités entre sœur. Mais en arriver à ce point là … Personne n'aurait pu imaginer ça. L'amour s'était transformé en haine à l'égard de son propre sang. Soupirant elle porta une dernière gorgée d'eau fraîche à sa bouche avant de se lever pour partir en direction d'Atlanta. Enfin au nord comme lui avait indiqué son père avant qu'il ne vienne à perdre la vie. Elle ne se rappelais même plus depuis combien de jour elle errait seule dans cette quête qui n'était pas la sienne. Au départ, elle avait penser tout abandonner tout en attendant que la mort vienne l'accueillir, chose qui ne vient pas. Dans son abandon, elle trouva une nouvelle force et une nouvelle détermination à croire qu'elle avait besoin de perdre tout espoir pour renaître. La gentille Diane était toujours là, tapis au plus profond elle même, mais au lieu de se cacher, la nouvelle Diane était plus indépendante mais surtout indifférente à tout ce qui l'entourait. Elle s’efforçait de ne plus ressentir et de mettre de la distance avec les autres. Certes elle était en route pour rejoindre un groupe mais elle s'était promis de ne s'attacher à personne pour ne plus jamais ressentir cette plaie dans son âme. Connaissant le tempérament de la jeune femme cela semblait utopique mais elle allait tout mettre en œuvre pour ne pas céder.

erdue dans ses pensées, elle ne fit pas attention au sol meuble sur lequel elle avançait depuis une bonne heure. La fatigue aidant, son pied s'enfonça dans un trou caché par les feuilles qui parsemé la forêt. « Mais merde ! » Elle avait hurlé cette phrase avant de mettre sa main devant sa bouche tout en se baissant de peur qu'elle ne soit la cible des zombies. Mais quelle idiote ! En plus de sentir une vague de douleur irradié sa cheville elle venait de se mettre une cible de brebis coincée sur la tête. Elle se maudissait d'être aussi idiote en silence. Aucun bruit ne lui arriva aux oreilles alors ce fut tout doucement qu'elle releva son regard pour croiser une paire de chaussure. Sa respiration se coupa alors qu'elle se figeait tout en levant encore plus son regard. Un pantalon qui était dans un état convenable, un torse normal et une tête d'homme tout ce qu'il avait de plus humain et vivant. Avalant avec peine sa salive elle s'exclama : « Quelle belle journée pour se promener hein. » Une fois de plus elle se cachait derrière une ironie et un humour qui lui était propre. Mais peut être que pour une fois cela allait jouer des tours.

a cheville était douloureuse bien que cela ne soit qu'une petite foulure vu qu'elle arrivait sans peine à la manger cela malgré la douleur qui était supportable jusqu'à un certains point. Un peu de repos et elle sera prête pour courir un marathon … Manque de chance s'il y avait bien une chose qui lui manquait, c'était bien le temps. Au ralenti, elle signait son arrêt de mort telle était la leçon qu'elle avait apprit en voyant des enfants dont elle ne connaissait même pas le nom se faire arracher à la vie alors que comme tout le monde ils essayaient de fuir. Elle se rappela encore comment son père lui avait agripper le bras pour la forcer à ne pas faire marche arrière. La douleur dans son bras n'était rien comparé à celle qui implosa dans sa poitrine lorsque des cris aigus d'âmes encore pures et innocentes résonnèrent derrière elle. Le passé était ce qu'il était et à présent qu'elle se retrouvait livré à elle même, il était vitale qu'elle se tourne vers le présent et non vers le passé. Bon à présent elle n'était plus tout seule vu qu'un inconnu se tenait devant elle un canon à la main fixé droit sur sa tête.La dernière fois qu'elle s'était retrouvé dans cette situation une personne chère lui avait été enlevée. Vers l'avenir et le présent voilà ce qu'elle essayait de se répéter dans sa tête alors que chaque parcelle de son corps commençait à se tétaniser sous la peur. Sentant sûrement son malaise l'homme baissa son arme alors qu'un léger sourire se dessinait sur ses lèvres sous les paroles étonnantes de notre belle. Avalant avec peine sa salive, elle se releva doucement alors que l'homme lui répondait avec une nonchalance qui lui donna du baume au cœur. Bon ok, il parlait d'enfer mais par ses simples mots ils venait de donner de la légèreté à la situation dramatique qu'était devenue la vie de Diane. Il continua en lui faisant une réflexion sur le fait qu'elle n'avait pas d'armes. Posant les mains sur les hanches et en essayant de se donner contenance malgré son mètre 65, elle répliqua sur le même ton léger. « Elementaire mon cher Watson ! Certains aime la facilité d'autres non ou les circonstances font que ... » Elle se taisa, alors que son regard se voilait de tristesse. Oui elle n'avait pas d'armes, telle avait été la punition de sa sœur après que leur père vienne de mourir de sa main. Car même si Diane n'avait que peu utilisé son arme, elle était une excellente tireuse, surtout de loin, à croire que les efforts de son père concernant les cours de tir et de tir à l'arc n'avaient pas été vain.

valant avec peine, elle eut du mal à reprendre pied dans la réalité alors que le visage blanc et sans vie de son père ne cessait de la tourmenter. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises alors que l'inconnu en face d'elle reprenait des contours nets et bien réels. Allait il la tuer ? Non il ne semblait pas agressif envers elle et pire, elle ne ressentait plus aucun peur depuis que le canon de son fusil n'était plus braqué sur elle. Bon elle ne devait pas faire confiance aussi facilement mais comprenez la, cet homme représentait la première personne comme elle qu'elle avait croisé depuis des jours. Alors même si Diane s'était promis de ne pas s'attacher aux gens, voir qu'elle n'était pas vraiment seule lui faisait du bien. Sans réfléchir, elle fit un pas sur le côté avant de s’effondrer sur le sol comme une masse suite au courant électrique qui venait d'irradier dans sa jambe. « Aie ! » Elle s'était retenue de crier malgré la légère paralysie qui ankylosait sa jambe. Sans comprendre pourquoi, elle répliqua aussitôt en tentant de se relever. « Tout va bien ! C'est rien. » Pourquoi venait elle de se justifier à un homme dont elle ne connaissait même pas le prénom. Peut être avait elle peur qu'elle l'abatte comme les hommes ont toujours fait avec les bêtes blessés ?

ui aurait cru qu'une rencontre allait se faire dans une forêt anodine alors que l'espèce humaine mettait tout en œuvre pour survivre ? Saleté de vie à croire qu'elle se régalait de faire de notre belle un pantin au gré de ses envies. Avalant avec peine sa salive alors que la douleur dans sa cheville continuait à la lancer, elle tenta un mince sourire qui lui donnerait à coup sur un air angélique. Bon d'accord Diane n'était pas vraiment une personne très méchante enfin a la différence de certains, elle n'aboyait pas mais elle mordait bel et bien quand on venait de la titiller d'un peu trop près. Après elle n'était pas vraiment une peste loin de la même … Elle était plutôt une fille indifférente qui aimait rire avec d'autres sans pour autant rentrer dans l'excès mais ca c'était avant. Quand on goûte vraiment a la solitude on regrette ces instants passés où on la cherchait avec enthousiasme. L'homme n'a jamais été fait pour vivre seul et Diane comprenait avec douleur le sens de cette phrases. « De Miami ou du moins de ce qu'il en reste ... » A une époque elle avait chéri la ville qui l'avait vu naître avec son soleil imperturbable et les températures qui rendait l'hiver supportable. Elle avait passé des journées a étudier sur la plage, les pieds enfoncé dans le sable alors que le soleil caressait sa peau telle une promesse d'un avenir radieux. Puis d'un coup tout fut chamboulé. Un cas puis deux et la fin était en route. Le soleil devint un ennemi alors que la ville si dynamique était devenu un lieu de silence et de mort. Alors comme tout le monde elle avait fuit sous la protection de son père et de sa sœur. Et de fil en aiguille, elle se retrouvait à l'autre bout du pays seule et totalement déboussolée.

J

e me promène, je viens de vous le dire ! » Tant pis elle allait être prise pour une folle mais son père avait été claire avec elle. Ne surtout pas faire confiance aux autres trop rapidement car même si certains s'étaient réunis pour survire d'autres avaient laissés place à leur vraie nature, devenant un prédateur d'autant plus redoutable que les zombies. Fixant le jeune homme qui sembla guère apprécié sa réponse sans grande surprise, elle baissa son regard telle une enfant prise sur le fait. « Bon d'accord, je cherche ... » Elle allait finir sa phrase lorsqu'un craquement qui n'annonçait rien de bon sur sa droite attira son attention. Ils n'étaient plus seuls comme le prouvait le groupe de Zombie qui se dirigeait droit vers eux. Qu'allait elle faire ? Faire confiance à un inconnu qui allait sûrement la jeter aux zombies pour sauver sa peau ou fuir comme elle avait toujours l'habitude de faire ? Tout se bousculait dans sa tête … Trop même pour qu'elle puisse y mettre de l'ordre et réfléchir correctement.