D
eux jours que l'attaque du camps à eu lieu et je continu de trembler de tous mes membres à l'idée de ce qui aurait pu arriver à ma sœur. Moi qui penser que ce camps etait sur en étant si éloigné de la ville, que les morts ne viendraient pas jusqu'à nous. Je me trompas visiblement, j'avais fait l'erreur de penser qu'un lieu quel qu'il soit puisse être totalement sécurisé, qu'aucun mort ne viendrait jamais dans ce lieu de camping improvisé. Je me trompais...et bien des membres du groupe ont succombé à cette attaque.
J'entends encore les cris et la peur de ceux qui cherchaient à fuir, les gargouillement de leurs œsophages alors qu'on leur arrachait, les gémissement excité des morts qui n'avaient pas mangeait depuis...Dieu sais quand. J'avais eu la chance d'être prêt du feu de camp à ce moment là, de rester prêt des femmes et des enfants, protégées par les tireurs du groupes. C'est ainsi que nous avions survécu ma sœur et moi, mais cela m'avait appris une chose. Il fallait que j'apprenne à me défendre. Que j'apprenne à tirer avec une arme à feu ou au moins me servir d'une arme blanche. Car sinon...comment assurer la survie de ma sœur ? J'avais déjà perdu quatre d'entre elle à cause de mon ignorance. Quatre petits anges morts parce que je n'avais pas su tuer assez vite ceux qui les avaient attaquer. Parce que je n'avais pas été assez prudente. Il ne fallait pas que cela se reproduise. Il ne fallait pas que je faille de nouveau à ma tache.
Alors j'avais comme tout le monde tentais de reprendre ma vie ici. J'avais aider à enterrer les corps de ceux que nous avions perdu, nettoyer le foutoir puis...reprendre le peu de taches que l'on m'avait confié ici. C'était après tout assez normal. J'étais nouvelle dans ce groupe, ils ne me connaissaient pas encore, ne pouvaient pas me faire totalement confiance, puis je ne savais pas manier d'armes vraiment alors...la lessive, la nourriture...les enfants à surveiller c'était mon domaine. J'étais institutrice de primaire après tout. Je savais comment gérer une classe d'une vingtaine d'enfants, et les quelques petits qu'il y avait ic ne me faisaient pas spécialement peur, mais que pouvais je bien leur apprendre à présent ? L'histoire ? Les mathématique ? Est ce que cela les aideraient ? Est ce qu'avec ces leçons ils seront plus apte à se débrouiller dans ce monde bizarre ou les morts ne le sont pas vraiment ?
Il fallait malgré tout que j'avance. Que j'oublie mes doutes et mes questions. Car le plus important en ce moment n'était pas ça, mais la survie. Vivre malgré tout cela. Alors je tentais d'accrocher un sourire à mon visage, de paraître sereine et rassurante. De jouer avec les enfants lorsqu'ils étaient sous ma garde, d'être une bonne petite survivante en somme. Je tentais aussi de me lier avec les membres de ce groupe. Shane, l'homme qui m'avait permis de rester et les femmes qui m'avaient trouver ce jour là prêt de la rivière, qui m'avaient offert un peu de repos, un peu de nourriture pour la petite. Je ne savais pas comment le remercier, comment leur montrer que j'étais reconnaissante, outre le fait de faire ma part dans ce camp et peut être...un peu plus ?
L'idée m'est venue en début d’après-midi alors que je m'étais éloignée pour soulager un besoin de la nature. J'avais aperçu quelques baies comestible, des framboises sauvage certainement et en avait goûté une ou deux par curiosité et gourmandise. Vu quelles étaient bonne j'étais revenu par la suite avec un petit seau et avait entreprit une cueillette dans les rêgles, ramassant tout ce que je pouvais, emplissant mon petit seau de moitié avant de revenir au camp, plutot contente de moi, amenant ma petite trouvaille a la seule personne qui pourrait réellement apprécier cela autant que moi. Je m'approchais donc de sa tente mon seau en main, le sourire de la victoire aux lèvres.
« J'ai trouvé des fruits sauvages par là bas. Tu pense qu'on pourrait en faire quelque chose ? »